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3 mythes sur l'entrepreneuriat déconstruits

Qui n’a jamais eu envie de répondre à l’appel de la liberté en démarrant sa propre entreprise? Faire ses propres choix, travailler pour soi, bâtir son horaire … tentant, n’est-ce pas? Concrètement, qu’est-ce que ça prend pour être un entrepreneur? Est-ce que tout le monde a ce qu’il faut pour se lancer en affaires? Trois entrepreneurs de Centropolis ont répondu à nos questions les plus indiscrètes. Attention : l’article que vous vous apprêtez à lire pourrait déconstruire plusieurs mythes. Vous aurez été prévenus.

3 mythes sur l'entrepreneuriat déconstruits - Centropolis

Mythe no 1 : On naît entrepreneur, on ne le devient pas.

Fabio Coppola, cofondateur et directeur de création chez S.Cape, ne pourrait pas mieux dire! Bien que l’entrepreneur n’avait que 25 ans lorsqu’il a lancé son concept de jeu d’évasion, il n’en était pourtant pas à ses premières expériences : « Depuis que je suis tout jeune garçon, j’ai toujours eu le désir d’avoir ma propre entreprise. À l’âge de 17 ans, j’ai lancé ma première entreprise qui consistait à tondre le gazon des voisins. À 21 ans, je faisais des montages vidéo pour tous les genres d’occasions. J’avais l’entrepreneuriat dans le sang. Je savais que j’allais me lancer en affaires d’une manière ou d’une autre. »


Du côté de Maxime Beaudoin, cofondateur de KC&C avec son partenaire Mathieu Rondeau, le ton est un peu différent. Il ne compte que 6 ans d’expérience au sein de son entreprise de création de logiciels sur mesure. Ce n’est pas cette voie qu’il avait choisie au départ. C’est une fois sur le marché du travail, après ses études en informatique au cégep, que Maxime eu l’inspiration et la motivation nécessaire à se lancer : « C’est l’histoire de Facebook et d’Instagram qui m’a inspiré à entreprendre quelques années plus tard. Si Mark Zuckerberg était un programmeur et pouvait créer Facebook, et qu'Instagram, essentiellement une application mobile, pouvait être vendue pour 1 G$, il y avait de l’espoir pour quelqu’un comme moi. Un programmeur pouvait accomplir de grandes choses. Pas besoin d’être né fils de CEO pour un jour avoir sa propre entreprise. »


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Mythe no 2 : Il faut attendre la grande idée pour démarrer.

Marie-Paule Gédéon, propriétaire de la clinique médico-esthétique sans chirurgie Skulpture, est catégorique : « Les opportunités d'affaires sont comme les autobus; il y en a toujours une qui passe. Trouvez une solution à un problème, et vous avez une opportunité d'affaires. Dans chaque idée peut se cacher une merveilleuse opportunité d'affaires alors COMMENCEZ! » Son expérience personnelle en est d’ailleurs la preuve : l’aventure Skulpture a commencé suite à des circonstances imprévues qui l’ont portée à sortir de sa zone de confort et de faire le grand saut. Deux ans plus tard, Marie-Paule ne regrette absolument pas son choix, puisqu’elle vit de ses deux passions, les affaires et la médico-esthétique.


Pour Maxime Beaudoin – KC&C, le succès dépend davantage du choix de partenaires que de LA grande idée, admettant qu’il n’aurait pas pu mieux tomber : « Avoir la grande idée ça peut aider, mais il faut savoir que la meilleure idée du monde, mal exécutée, ne vaut absolument rien. C’est beaucoup plus important d’avoir la bonne équipe, capable de réaliser l’idée ou de s’ajuster , parce que l’idée originale est très rarement l’idée finale. » Bref, fiez-vous à votre instinct, lancez-vous, et qui sait où ça vous mènera!

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Mythe no 3 : Il faut aimer le risque pour être entrepreneur.

D’emblée, Fabio Coppola – S.Cape avoue ne pas aimer prendre des risques. Selon lui, seuls ceux qui l’apprivoisent et savent le gérer quotidiennement connaîtront le succès.

Pour sa part, Maxime Beaudoin – KC&C, préfère parler de risques calculés, c’est-à-dire qu’il tolère le risque, tant qu’il ne met pas en péril ses responsabilités personnelles et professionnelles : « Quand plusieurs familles dépendent de toi, tu ne peux pas te permettre d’improviser et prendre des risques inutiles. C’est une énorme responsabilité d’avoir plusieurs bouches à nourrir et j’y songe chaque soir avant de m’endormir. »

Marie-Paule Gédéon – Skulpture, ne se définit pas non plus comme une adepte du risque. Au contraire, elle considère se démarquer sur d’autres points : « Un de mes talents est ma capacité à m'adapter au changement et à faire face aux incertitudes sans voir ces défis comme des obstacles. »  Plutôt que de le craindre, la fondatrice de la clinique Skulpture croit que le risque devrait être perçu comme une opportunité : « Souvent les gens craignent de se lancer en affaires et de prendre des risques, car ils ont peur d'échouer. Pourtant l'échec fait partie de la recette pour atteindre le succès. C'est grâce aux échecs et aux risques que l'on apprend. »

 Il va sans dire que l’entrepreneuriat n’est pas un long fleuve tranquille. Les aléas professionnels sont multiples tout comme les points positifs. Comme le dit si bien Marie-Paule Gédéon, il suffit de COMMENCER! Alors, ayez confiance et surtout donnez-vous droit à l’erreur.

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